Les LLM étant les “Large langage models”, les grands modèles de langage, donc les IA du type Chat GPT.
Je vais essayer dans les prochains billets de résumer un peu ce que j’ai ressenti en découvrant ces LLM, en écoutant plusieurs conférences, voire en en présentant certaines et en me documentant.
J’ai envie de le prendre un peu sur le mode de la comédie, tant cela m’a paru parfois en décalage avec la réalité.
Je vais donc passer en revue plusieurs points de vue (regards) très différents sur ces LLM.
En étant conscient que le point de vue de bien des personnes n’est pas tranché ou se révèle hybride. A un moment, elles peuvent voir les IA comme ceci et à un autre comme cela.
Avant d’en arriver à ce que j’ai pu entendre de la part des “sachants”, dans des conférences ou dans des livres, je vais commencer par le point de vue des “marchands” de LLM.
Ce sont souvent aussi des fabricants de LLM, donc en fait des experts. Mais dans la course effrénée à la puissance qui se joue d’emblée depuis peu de temps, ils semblent abandonner toute attitude analytique, toute tentative de recul pour expliquer ce qui se passe.
Ils se concentrent sur deux objectifs : rassembler le plus possible de capitaux, le plus vite possible d’une part, empêcher toute réglementation qui pourrait faire obstacle à leur course en avant.
Rassembler le plus vite possible des capitaux démesurés parce qu’ils ont constaté que la taille joue un rôle essentiel dans l’efficacité des LLM et parce qu’il faut essayer de faire la course en tête pour avoir plus de chances de… rassembler le plus vite possible des capitaux démesurés.
Cette fuite en avant les conduit à faire des promesses mirifiques, à décrire les intelligences artificielles comme ouvrant des possibilités infinies, merveilleuses et invérifiables.
On a vu par ailleurs récemment qu’ils sont prêts pour cela à des retournements de vestes politiques honteux et humiliants et à soutenir le régime autoritaire, antidémocratique et anti-science de Trump.
Si cet épisode ubuesque de l’histoire des US ne se termine pas trop mal, c’est-à-dire si le ballon de baudruche finit par éclater au nez de ceux qui s’époumonent à le gonfler, il faudra repasser en boucle le film de ces grands dirigeants.
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